Continuons notre odyssée musicale du lundi avec sept nouvelles étapes incontournables, enjoy !
- Trouble’s What You’re In de Fink. Le troisième album Distance and Time de Fink sort en 2007 sur le label Ninja Tune. Ce label créé par Coldcut et davantage axé autour de l’électro et du hip-hop a misé dès le premier album sur Fin Greenall et sa folk mâtinée de funk. Trouble’s What You’re In s’appuie sur cette voix doucement éraillée et pleine de pudeur modestement accompagnée par une guitare omniprésente en fond. De la folk brillante pour bien débuter ce lundi.
- Volfoni’s Revenge d’EZ3kiel. Séduit depuis la première heure par l’univers sombre des Tourangeaux d’EZ3kiel -et ce n’est pas leur dernier album La mémoire du feu (chroniqué par ici) qui changera la tendance -, leur quatrième album Battlefield sorti en 2008 porte parfaitement son nom avec sa musique martiale à la puissance cinétique incontestable. Volfoni’s Revenge déploie avec douceur ses 7 minutes qui prennent peu à peu une véritable dimension épique, la tension électrique sous-jacente explose sur la fin et je vous mets au défi de ne pas hocher la tête seul face à votre écran…
- The Shore de Woodkid. Le premier album The Golden Age a déjà plus de 10 ans et s’impose comme un des meilleurs premiers albums jamais produits. Intensité, force émotionnelle, voix d’encre, orchestration léchée, il y a tout pour hérisser les poils. Ce The Shore ne déroge pas à la règle avec sa candide mélodie au piano, ses cordes toute en retenue et la force émotionnelle de la voix. Un peu de cuivres et le morceau vient tutoyer les étoiles.
- No Cars Go d’Arcade Fire. Ce morceau tiré du deuxième opus Neon Bible est pour moi le morceau ultime pour donner le sourire. Animé d’un vent d’optimisme d’une intensité folle, il représente tout ce qui fait le charme incomparable des Canadiens. Une rythmique uptempo, les voix de Régine et Win qui se marient à merveille, une orchestration très riche (ces cordes mon Dieu…) et cette émotion qui transpire par tous les pores en particulier grâce à cette montée finale extatique et ses choeurs jouissifs.
- Auto Rock de Mogwai. Deuxième présence des Ecossais dans ces playlists du lundi avec cet Auto Rock présent sur le cinquième album Mr. Beast. Porté par une douce mélodie au piano, il ne cesse de gagner en intensité sans jamais exploser littéralement. Du post-rock de haut vol.
- At The Door de The Strokes. Le sixième album de The Strokes The New Abnormal (chroniqué par ici pour les curieux) est un bijou inattendu porté entre autres par cet ovni qu’est At The Door. La mélancolie du chant qui contraste à merveille avec des sonorités électroniques surprenantes, une absence étonnante de rythme, le morceau est inclassable dans la très riche discographie des Américains.
- 60 & Punk de Death Cab for Cutie. Finissons par une douce ballade folk portée par la voix de Ben Gibbard, ballade qui m’évoque les albums d’Aimée Mann et en particulier sa BO pour le chef d’oeuvre de Paul Thomas Anderson Magnolia.
Sylphe