Voilà un artiste pour lequel j’ai un attachement particulier et que j’avais quelque peu perdu de vue, à savoir Jack Allsopp alias Just Jack… Ecrire un petit mot sur ce titre d’une douceur infinie c’est un plaisir double car il me permet de retrouver une voix et un flow toujours aussi touchants mais aussi d’aller réécouter des albums de Just Jack et de me remémorer des plaisirs passés. Avant tout, je dois reconnaître que je ne connais pas du tout le duo composé de Joshua Hollenstein et Kerry Fogarty alias Parson Jones qui possède à son compteur un premier opus Clear as Day sorti en 2019. Egoïstement c’est bien pour Just Jack que je vous parle aujourd’hui de ce Flat Earth Theme. Loin de vouloir vous résumer la carrière du garçon, je vous invite à aller jeter une oreille attentive du côté de ses deux albums centraux, Overtones en 2007 et All Night Cinema en 2009. Le premier (enfin le deuxième de sa discographie en réalité) est particulièrement percutant et dansant, porté par le flow hip-hop de Just Jack et des instrumentations extrêmement riches. Je vous mets au défi de ne pas vous noyer littéralement dans le triangle des Bermudes composé des 2 singles Writer’s Block et Starz In Their Eyes et du bijou émotionnel Mourning Morning qui clot avec majestuosité l’album (oui je suis une âme faible, je ne sais pas résister aux cordes…). All Night Cinema, même s’il perd un peu en inventivité musicale avec un son plus électro, devrait lui aussi vous désarmer à travers Embers, le morceau d’ouverture extatique (oui encore ces fichues cordes), ou le diamant instrumental final Basement. J’avoue avoir un peu de mal à comprendre l’essoufflement de la carrière de Just Jack par la suite mais je ne vais pas bouder mon plaisir d’avoir de ses nouvelles avec ce très beau Flat Earth Theme, tout en espérant qu’il soit annonciateur d’un prochain album… Le morceau, brillamment illustré par les dessins de Mica Jennings pour le clip, est porté par la voix de Just Jack. Sa douceur enveloppe ces quatre personnages qui tentent de trouver l’amour face à un monde devenu si compliqué. Voilà une parenthèse enchantée qui, je l’espère, trouvera grâce auprès de vos oreilles averties, enjoy!