Pépite du moment n°126: Strung Out Johnny d’Iggy Pop (2023)

Voilà plusieurs semaines que le dernier album Every Loser d’Iggy Pop tourne en boucle chez moi et que je tente de mIggy Pop - Every Losere convaincre difficilement que l’iguane a bien 75 ans… J’ai déjà eu la chance de voir Iggy en festival au Printemps de Bourges dans une autre vie, la vie où il était torse nu et manquait à tout moment de dégainer la banane car le monsieur a une forte tendance à l’exhibitionnisme. Sa carrière avec les Stooges ou en solo est gargantuesque et je me suis littéralement perdu dans sa discographie au point d’abandonner le compte de ses albums… J’ai longtemps hésité à écrire une review sur Every Loser, puis je me suis ravisé, ne me sentant pas les épaules pour le chroniquer, par respect pour les fans de la première heure qui auraient perçu ma relative méconnaissance de la discographie de l’icône rock qu’il est.

L’homme sait s’entourer et l’on retrouve Chad Smith des Red Hot Chili Peppers, Duff McKagan des Guns N’Roses, Stone Gossard de Pearl Jam et Taylor Hawkins des Foo Fighters entre autres… Désolé pour le name-dropping mais il est bon de montrer que participer à un album d’Iggy Pop reste un graal ultime pour tout musicien rock qui se respecte. Le résultat est un condensé d’énergie rock de 11 titres et 36 minutes qui me laisse pantois, les années semblent n’avoir pas de prise sur l’iguane et cette voix tout droit sortie d’outre-tombe fait toujours le même effet… J’ai choisi le tube en puissance Strung Out Johnny qui aborde l’addiction à la drogue (oui très surprenant), les guitares sont de sortie et le chant monte en puissance, prenant presque une teinte plus pop. Le clip est barré, Iggy Pop a priori doit sa ligne à une consommation accrue de fruits, bref tout est en place, enjoy !

 

Sylphe