Pépite intemporelle n°119 : Pure Morning (1998) de Placebo

71TjTnlLKcL._SL1400_Connaissez-vous l’histoire du garçon qui procrastine toute la semaine, en se disant qu’il a le temps d’écrire sa chronique ? Ne cherchez pas, le monsieur en question est face à vous (enfin, derrière le clavier), et c’est dans une certaine urgence teintée néanmoins d’un grand plaisir que je vous drope un son en ce vendredi soir. Pour faire un pied de nez à la soirée, quoi de plus amusant que d’écouter un titre matinal ? En l’occurrence, celui qui me trotte dans la tête depuis ce matin. Voilà plusieurs jours que je cherche quoi chroniquer, et la vie m’apporte une pépite intemporelle avec Pure Morning de Placebo. Titre d’ouverture de Without you I’m nothing (1998), deuxième album de Placebo, Pure Morning envoie du gros son d’entrée de jeu. Guitares saturées lourdes et sèches surplombées par la voix hors norme de Brian Molko, voilà 4 minutes de son comme on l’aime chez Five-Minutes. Si affinités, je vous invite fortement à écouter le reste de l’album, qui est pour moi le meilleur de toute la discographie du groupe. Treize titres et autant de pépites écoutées et usées jusqu’à l’os il y a 25 ans, et depuis très régulièrement. Without you I’m nothing est une de ces galettes dont je ne me suis jamais vraiment remis. En raison de ce Pure Morning, mais aussi du furieux et tendu Every you every me, que je vous mets en écoute bonus pour me faire pardonner de la livraison tardive de cette chronique. Bon weekend et bon Pure Morning.

Raf Against The Machine