Pépite du moment n°131 : GBLTM (Studio outtakes) (2013/2023) de Daft Punk

512oeUxsIzL._SY355_Le 12 mai prochain, vous aurez (au moins) deux bonnes raisons de faire chauffer la CB. Sortira d’une part le nouveau et très attendu Zelda – Tears of the Kingdom pour les afficionados du gaming et de la Switch. D’autre part, vous pourrez aussi vous procurer Random Access Memories (10th Anniversary Edition), à savoir la réédition du désormais dernier album de feu Daft Punk. Faut-il voir là un appel des sirènes capitalistes et mercantiles, ou une possibilité de profiter plus largement d’un des grands albums et grands groupes de notre temps ? Nous en jugerons plus tard, lorsque la totalité de la galette rééditée sera disponible : à savoir l’album originel augmenté de 35 minutes de musique inédite, soit 9 morceaux (et d’un poster avec l’édition vinyle, le goodie collector qui sait faire la différence pour les bons ienclis). Annoncé à tout de même 40 euros la triple galette vinyle, on y réfléchira à deux fois tant l’objet incarne la flambée des prix pour ce support musical déclaré moribond voici une bonne vingtaine d’années. Je m’égare : nous sommes avant tout là pour écouter de la musique.

C’est précisément ce que nous allons faire avec GBLTM (Studio outtakes), un des 9 titres inédits disponibles sur cette réédition de Random Access Memories. Inédit ? Pas tant que ça. Derrière ce titre énigmatique et quelque peu imprononçable se cache une version alternative de Give Life Back To Music, morceau d’ouverture de l’album. Version alternative et entièrement instrumentale. Les voix ont disparu, de même que la guitare de Nile Rodgers qui donnait un sel incomparable à ce titre groovy à souhait. On y gagne en revanche une version bien plus orchestrale qui fait la part belle aux violons et piano solo. Une chose n’a pas bougé : la basse. Toujours omniprésente, très en avant et gonflée aux vitamines disco-funky. Il en résulte une version diablement efficace, qui rappellera (autour de la 3e minute notamment) certains accents du Don’t let me be misunderstood revisité par Santa Esmeralda en 1977. Un carton disco à l’époque, remis en avant en 2004 par Quentin Tarantino dans la BO de Kill Bill.

Tout cela ne nous aide pas à savoir si nous flamberons 40 euros le 12 mai prochain. Néanmoins, une chose est sûre : laissez vous aller et démarrez ce weekend gris et maussade avec du soleil dans les oreilles : GBLTM (Studio outtakes), suivi de sa version album 2013 Give Back Life To Music, et pour finir en bonus le Santa Esmeralda, histoire de comparer tout ça et prolonger le plaisir.

Raf Against The Machine

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