On retiendra de ce jeudi 17 novembre 2022 la fin annoncée de Gamekult pour le 7 décembre prochain après 22 ans d’existence. Suite au rachat du groupe Unify par Reworld Media, la rédaction du site de presse spécialisée jeux vidéo a annoncé ce soir son départ collectif dans les prochains jours. On est apparemment bien éloignés de Five-Minutes. Pas tant que ça. Gamekult c’est avant tout une passion partagée. C’est aussi une rigueur journalistique, une éthique, et une équipe investie pour ses lecteurs et abonnés. Si Gamekult n’avait pas existé, je ne serais pas devenu le modeste gamer que je suis, à dévorer par dizaines les contenus publiés et à me faire embarquer hors de ma zone de confort dans des terres vidéoludiques où je ne serais jamais allé sans cette fine bande. Si Gamekult n’avait pas existé, je n’aurais sans doute pas la modeste mais passionnée culture musicale et vidéoludique qui est la mienne. Grâce à leur travail, ces journalistes m’ont appris à écouter les jeux autant qu’à les jouer. En point d’orgue, sans Gamekult, je n’aurais pas mis un jour la main sur le jeu parmi les jeux, le chef-d’œuvre absolu à mes yeux. NieR: Automata de Yoko Taro, porté par sa BO incroyable composée sous la direction de Keiichi Okabe.
Impossible de choisir un autre son que celui-là : un des titres de NieR: Automata, que j’avais déjà chroniqué il y a quelques temps mais qui reste une merveille absolue. Grandma (Destruction) est un condensé de Keiichi Okabe dont je ne me lasse pas, comme l’entièreté de la BO d’ailleurs. Ecoutez-moi ça d’urgence, montez bien fort le son, plongez vous là-dedans. Avec une énorme pensée pour cette rédaction Gamekult de rêve et de passion qui reste digne jusqu’au bout. Chapeau bas, merci pour tout ce que vous avez fait. Et, bien évidemment, #Merde.
Visuels Square Enix
Raf Against The Machine