Je ne me lancerai pas aujourd’hui dans une présentation détaillée de Björk car la tâche est immense, à l’image du talent de cette dernière. Que ce soit avec son groupe The Sugarcubes ou à travers sa discographie gargantuesque composée de 10 albums, nous sommes nombreux à avoir des souvenirs liés à la musique de notre Islandaise préférée. Björk (qui va sur ses 57 ans…#coupdevieuxmonumental) représente pour moi l’archétype de l’artiste avec un grand A, d’une sensibilité à fleur de peau et d’une inventivité folle. Inclassable, explorant sans cesse des univers variés, partant quelquefois dans des délires artistiques où elle perd son public, Björk se laisse porter au gré de ses envies et c’est souvent magnifique…
Même si le trio initial (Björk en 1977, Debut en 1993 et Post en 1995) est d’une grande sensibilité et mérite d’être réécouté régulièrement, c’est bien Homogenic en 1997 qui m’a totalement désarmé… Les 4 premiers titres de cet album touchent juste au sublime et il m’a fallu faire un choix bien difficile et laisser de côté Joga, Unravel et Bachelorette pour m’intéresser au morceau d’ouverture Hunter. Roulements de tambour martiaux, voix sortie d’outre-tombe et tentant de communiquer avec les humains, cordes en fond apportant une douceur savoureuse pour contraster avec la rythmique, montée émotionnelle imparable, le trip-hop va à ravir à l’Islandaise, enjoy !