Pépite intemporelle n°94: 100 Other Lovers de DeVotchKa (2011)

Voilà un album qui m’aura marqué et un groupe qui, à mon sens, n’a pas eu le succès qu’il auraitDeVotchKa 100 Lovers mérité. Comme son nom l’indique de manière si évidente, DeVotchKa (« jeune fille » en russe) est un groupe indé américain construit autour du chanteur Nick Urata… Leur quatrième album How It Ends reçoit un joli accueil critique et leur permettra de créer la BO de Little Miss Sunshine, road-movie émouvant et plein d’humanité qui dénonce avec subtilité la mode des concours de beauté pour les enfants aux Etats-Unis. Si vous avez envie de voir Paul Dano en adolescent torturé proche de l’autisme ou Toni Colette en mère prête à tout pour sa fille, vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire. J’aurais pu choisir pour cette chronique le titre How It Ends  qui est le sublime thème principal du film (sous le titre The Winner Is), titre qui aura été aussi choisi pour la publicité du jeu vidéo Gears of War 2 (oui, on est sur un tout autre registre je vous l’accorde) mais c’est bien le septième album 100 Lovers qui me désarme littéralement à chaque écoute…

Entre le morceau d’ouverture The Alley dont les premières minutes semblent tout droit sorties de la discographie de Sigur Ros, All the Sand in all the Sea dont les violons ne sont pas sans évoquer les premiers opus d’Arcade Fire et le rock balkanique The Common Good se trouve la pépite intemporelle du jour, 100 Other Lovers. Dans un univers plus fantasque à la Yeasayer, le morceau déroule son charme slave et la justesse de son orchestration tout en cordes. Un bijou parfait pour aborder la discographie de DeVotchKa, enjoy !

 

Sylphe

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