Playlist n°5: Beirut

Le 28 janvier dernier, Beirut a sorti un sixième opus Artifacts, florilège de faces B, de démos et de reprises, que j’ai écouté avec beaucoup d’intérêt et dont je vous parlerai très rapidement. Etant particulièrement sous le charme de l’univers de Zach Condon depuis le début du groupe, je n’ai pas résisté à la tentation de me replonger dans la discographie des Américains (non, non, ils ne sont pas originaires de l’Europe de l’Est malgré les apparences) et de vous concocter une playlist qui devrait illuminer les dernières soirées humides de votre fin d’hiver. Vous pourrez retrouver l’intégralité du premier opus Gulag Orkestar (2006) qui est un album tout simplement sublime que j’apparente à la bande-son idéale des films de Kusturica, difficile de ne pas succomber au charme slave des cuivres de The Gulag Orkestar, Brandenburg, Postcards from Italy ou encore Scenic World. L’EP Lon Gisland avec les titres Elephant Gun et Carousels, ainsi que le deux titres Pompeii avec Fountains and Tramways et Napoleon on The Bellerophon prolongent le plaisir avant l’excellent deuxième album inspiré par la France The Flying Club Cup (2007). Le bijou ultime Nantes sera accompagné dans cette playlist par A Sunday Smile, Cliquot, Forks and Knives (La Fête), In the Mausoleum, Un Dernier Verre (Pour La Route), St. Apollonia et The Flying Club Cup.

Je suis ensuite moins sous le charme des influences d’Amérique latine qui sont le socle même de March of the Zapotec and Real People Holland en 2009 et n’en retiens que le titre No Dice. The Rip Tide en 2011 s’impose ensuite pour moi comme le troisième meilleur album de Beirut qui amorce une évolution plus électronique assez savoureuse, illustrée ici par les très bons A Candle’s Fire, Santa Fe, Payne’s Bay, The Rip Tide, Vagabond et Port of Call. No No No souligne les premiers signes d’essoufflement en 2015 même si les titres No No NoAugust Holland, Perth et So Allowed arrivent à tirer leur épingle du jeu. En 2019, Gallipoli (dont j’avais parlé par ici pour les curieux) montre avec délectation que Beirut a encore de très belles choses à nous raconter, ce que les titres When I Die, Gallipoli, I Giardini, Landslide et Family Curse devraient vous prouver sans peine. Voilà en tout cas plus de 2h de musique pour ton dimanche bien venteux, enjoy !

 

Sylphe

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