Pépite intemporelle n°90 : Sous les arcades (2015) de Fauve

150-900-Edition-Double-CD-LivreVoici une quinzaine de jours, mon camarade de jeu sur ce blog (aka Sylphe) a publié une review emballée et emballante de La mémoire du feu, dernier album studio en date d’EZ3kiel (à relire par ici). Un bien bel opus qui ouvre 2022 avec énergie, force et créativité. Il tourne beaucoup sur ma platine, et je ne peux que vous encourager à le découvrir. Au milieu de tous ces sons parfaitement travaillés, on retrouve, ça et là, des bribes musicales qui ne sont pas sans rappeler Fauve. Ce collectif artistique (et notamment musical) né en 2010 a livré entre 2013 et 2016 quatre galettes studios (un EP Blizzard, un single Sainte-Anne et un double LP Vieux frères en deux parties), augmentées d’un puissant album live intitulé 150.900. Style cru, textes durs et hyper travaillés portés par une musique à la croisée du rock, du rap et du slam, telle est l’identité musicale de Fauve. Beaucoup de pépites dans tout ça, et peut-être même rien à jeter (ou tout, selon leurs détracteurs). Fauve ne laisse pas indifférent tout en clivant très nettement. On aime ou on déteste.

Perso, je joue dans la première catégorie. L’incandescence tendue de la musique de Fauve m’accompagne depuis maintenant plusieurs années, notamment depuis 2015 et la sortie de Vieux frères – Partie 2. Ce LP a la beauté de se clore sur Les hautes lumières, mais contient également Sous les arcades, un titre bien vénère et plein de colère autant que d’énergie. Pas de malentendu : tout le reste est bon, voire excellent, mais ces deux titres-là sont pour moi les piliers du disque. Disque qui a eu le bon goût de sortir, de manière très opportune, en février 2015. Environ un an plus tard, sort au printemps 2016 150.900, le double album live de Fauve, et même quadruple si on bascule sur le vinyle, dans un très classe coffret. L’enregistrement est parfait, et, live oblige, plus dense et hanté que les enregistrements studios. Parmi tous les morceaux incontournables de Fauve, Sous les arcades ouvre le live, Les hautes lumières le referme, dans deux versions totalement habitées et hors du temps. Ce sont les deux versions proposées à l’écoute ci-dessous. Oui, les deux. La pépite intemporelle du jour, c’est Sous les arcades, mais pourquoi se limiter à un Fauve, quand on peut en écouter deux ? Il y aurait beaucoup à dire sur Les hautes lumières, peut-être y reviendrai-je un de ces jours. Pour le moment, on part se balader Sous les arcades, à la recherche des Hautes lumières.

Raf Against The Machine

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