Five Titles n°26: Troie de Malik Djoudi (2021)

Je continue encore aujourd’hui à regarder dans le rétroviseur cette belle année musicale 2021Malik Djoudi Troie avant de me tourner définitivement vers 2022 et ses premières perles qui tombent depuis 2 semaines (Bonobo, Ez3kiel, FKA twigs, Cat Power entre autres). Vous connaissez sûrement la voix fluette et androgyne de Malik Djoudi qui se fait avec humilité et discrétion sa place depuis 2 albums, le dernier album Tempéraments (2019) lui ayant permis d’être nommé aux Victoires de la musique dans la catégorie « Album révélation ». Ce troisième album produit par Renaud Létang (Feist, Emilie Simon, Jarvis Cocker…) ne déroge pas à la règle et révèle toute la sensibilité de Malik Djoudi qui, en 35 petites minutes et 12 titres perçus comme des instantanés de vie intérieure, me touche particulièrement. Je n’arrive pas à me retirer de l’esprit une image obsédante qui résume pour moi parfaitement cet album : ce Troie, c’est la rencontre parfaite entre la sensibilité poétique de Terrenoire et le groove électronique de Parcels. Je vous invite à découvrir 5 titres qui devraient illuminer votre dimanche brumeux…

  1. Le titre d’ouverture Où tu es est mon morceau préféré. Voix feutrée et chant plein d’émotions, instrumentation électronique vaporeuse, surprise finale avec les drums, on croirait ce titre tout droit sorti de Les Forces contraires de Terrenoire, ce qui n’est pas un mince compliment de ma part…
  2. Point sensible démontre, quant à lui, la force pop qui se dégage de la musique de Malik Djoudi. Une pop subtile et léchée où la basse de Parcels semble s’inviter. On notera le flow atypique de Lala &ce en featuring qui donne encore plus de valeur à l’ensemble.
  3. Douleur, morceau plus sombre, brille par la beauté de ses textes – « J’étais ton stand de tirs,/tu m’as laissé couché/T’as posé ton étendard de manière frénétique/J’ai encore le corps qui grésille » – et nous offre une très belle introspection.
  4. Vis la me plaît par son contraste entre des couplets sombres et un refrain plus lumineux qui vise à un hédonisme salvateur.
  5. Je finirai avec le dernier featuring de l’album, Philippe Katerine, sur Eric. Morceau résolument pop, à la rythmique uptempo, je ne vois pas de plus bel hommage à peine déguisé à l’inclassable auteur de La Banane.

Sur ce, je vous laisse, 2022 m’attend, enjoy !

 

Sylphe

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s