Parce que Gaëtan Roussel à l’écriture. Parce que « Tous nos échanges coulaient de source / Tous nos mélanges côtés en bourse ». Parce que Bleu pétrole. Parce que « Dans les étoiles ou sous la douche / Tout à l’horizontal, nos envies, nos amours, nos héros ». Parce qu’Alain Bashung. Parce que Je t’ai manqué.
Le son estival du jour vous prendra un peu plus que 5 minutes, puisqu’il s’agit de replonger dans The piper at the gates of dawn, premier album studio de Pink Floyd. Sorti en 1967, cet opus séminal et matriciel laisse entrevoir ce que le groupe aurait pu devenir en conservant Syd Barrett en son sein. L’histoire de la formation et le LSD en décideront autrement dès l’année suivante sur l’album A saucerful of secrets, où Barrett n’est déjà plus qu’un figurant.
Revenons à 1967 : on est en plein Londres de la deuxième moitié des 60’s. The piper at the gates of dawn rassemble toutes les facettes de cette période créative rock-psychédélique. Qu’il s’agisse des expérimentations d’Astronomy Domine ou Interstellar overdrive, de la pop faussement facile d’Arnold Layne ou de Bike, ou des délires de Pow R. Toc H., cet album s’écoute d’une traite et en boucle, comme une plongée hallucinée et hallucinante dans l’acte de naissance de Pink Floyd. Une naissance discographique un certain 5 août 1967. Oui, The piper at the gates of dawn a 54 ans (et 2 jours), et il sonne toujours aussi fort.
Disponible dès aujourd’hui vendredi 6 août sur toutes les bonnes plate-formes de streaming, Prologue est la composition originale de Woodkid pour les Jeux Olympiques de 2024 à Paris. Pour les chanceux qui seront à Paris dimanche 8 août, direction le Trocadéro pour la clôture des JO de Tokyo, mais aussi pour écouter live ce Prologue (et d’autres belles choses). Woodkid donnera un concert gratuit où vos oreilles vont en prendre plein les tympans. Pour les autres, le titre est donc dispo partout à l’écoute : 6 minutes 34 de Woodkid aérien, puissant, percutant, choral. Prologue est une fulgurance qui emporte tout sur ton passage. Foncez écouter cette merveille absolue.
On ne va pas en faire des tartines sur ce Lonely Boy : c’est du rock, c’est de la grosse guitare, ça groove et ça envoie dès les premières secondes. Voilà un titre qui affiche déjà 10 ans au compteur, et pète la forme et l’énergie comme dans sa prime jeunesse. Faites vous un bon café. Puis, allumez le son, et écoutez Lonely Boy des Black Keys.
Pourquoi commencer la journée/semaine avec du Nicolas Jules ? Parce que c’est un artiste qui sait écrire, qui mélange tendresse et humour, et aussi parce que le souvenir de chacune de ses prestations scéniques me laisse un grand sourire, et de l’émotion aussi. Sorte de Thomas Fersen à la fois plus poétique et corrosif, Nicolas Jules est un vrai personnage unique, dont j’aime retrouver les chansons.
Pourquoi particulièrement Oint ? Parce que, précisément, elle s’inscrit dans ce que je viens de décrire : à l’écouter, on navigue dans une poésie grinçante. A l’image de sa phrase gimmick/du refrain, qui est aussi le titre de l’album de 2013 dont est tiré ce son : « La nuit était douce comme la queue rousse du diable au sortir du bain ». S’il ne fallait qu’une raison pour écouter Oint, ce serait cette phrase. Heureusement, il y en a plein d’autres. Choisissez votre version, studio ou live. Ou mieux, écoutez les deux.