Si vous êtes des habitués de Five Minutes, vous savez que, généralement, on dégaine des sons estivaux pour la période juillet-août. Histoire de continuer à vous alimenter en musiques, tout en nous accordant un peu de relâche. Un son estival sur Five Minutes, c’est quoi ? Un bon son (ça va sans dire), que l’on vous dépose comme ça, presque sans commentaires et sans en faire des paragraphes entiers. Tout au plus quelques lignes, histoire d’accompagner l’essentiel : quelques minutes de musique à glisser dans vos oreilles, au cœur de l’été. Ceci étant dit, je vois l’étonnement poindre. Non, nous ne sommes pas déjà en juillet-août. Ce n’est même pas encore l’été officiellement, puisqu’il nous reste 3 semaines à attendre. Alors, que se passe-t-il chez Five Minutes pour que vous ayez droit à un son estival un 27 mai ?
Soyons honnêtes : une semaine démentielle, bien peu de disponibilités et d’énergie pour écrire et préparer une chronique approfondie digne de ce nom. Mais aussi l’envie d’un peu de légèreté, sans doute due à l’arrivée (enfin) d’une vraie journée printanière, baignée d’un bon soleil qui nous a fait du bien depuis ce matin. Et ce son qui me trotte dans la tête depuis quelques heures. California Dreamin’ est un standard absolu de la deuxième moitié des 60’s. En pleine explosion du Flower Power, à l’approche de Woodstock, The Mamas & The Papas créent ce titre devenu incontournable. C’est pourtant une version plus feutrée que nous allons écouter : la reprise faite deux ans plus tard (soit en 1968) par José Feliciano. Une interprétation que l’on retrouve notamment sur l’exceptionnelle BO de Once upon a time… in Hollywood, l’exceptionnel 9e film de Quentin Tarantino.
C’est un son estival : j’en ai déjà bien trop dit ! Place à la musique, sous les derniers rayons solaires du jour avec, pourquoi pas, un petit verre de fin de journée pour souffler un peu. Un vin blanc ? Parfait. En plus, ça nous permettra de regarder au travers la douceur de la lumière du soir. La vie.
Raf Against The Machine