Five reasons n°12 : Everybody needs somebody to love (1980) des Blues Brothers

D’entrée de jeu, les puristes et connaisseurs vont me tomber dessus, puisque Everybody needs somebody to love n’est originellement pas un titres des Blues Brothers. En effet, cette pépite date de 1964 et fut alors interprétée par Solomon Burke, célèbre chanteur de rythm’n’blues, soul et gospel, considéré comme un des pionniers de la musique soul avec Ray Charles ou Sam Cook.

Toutefois, la version la plus connue de ce morceau date de 1980, lorsque cinéphiles et mélomanes le découvrirent entre les mains des Blues Brothers dans le film éponyme. Et si besoin était de vous persuader d’y replonger, voici cinq bonnes raisons.

  1. Il y a dans ce morceau une énergie assez incroyable qui fait danser à peu près n’importe qui dans n’importe quelles circonstances. Lancez le son et je vous mets au défi de rester insensibles et immobiles. Ça groove, ça cuivre, ça balance et il y aurait presque même une sorte de flow de dingue avant l’heure.
  2. Pour atteindre Everybody needs somebody to love dans le film, il faudra passer par quantité de stars et de guests animés comme jamais par la musique qu’on aime, celle qui vient de là, celle qui vient du blues. Vous avez déjà oublié Aretha Franklin chantant Think dans son dinner ? Ou Ray Charles en vendeur d’instruments ? Allez zou, je vous prescris une dose de Blues Brothers, et sans tarder !
  3. Tant que vous y serez, finissez le film : après cette version dantesque de Everybody needs somebody to love, la formation des Blues Brothers livre une interprétation chaude bouillante de Sweet home chicago. La boucle est bouclée, parce qu’on revient ainsi à un des berceaux du blues, genre musical dont tout découle (ou presque). Et parce que le Chicago blues, c’est juste hyper top et ça donne envie d’aller réécouter les Stones.
  4. Everybody needs somebody to love : je ne vous fais pas l’injure de la traduction, mais au-delà de sa littérale signification, ce titre est un appel à l’amour. L’amour de l’autre, l’amour des autres, l’amour physique, l’amour platonique, la générosité du cœur et l’ouverture d’esprit. Si le monde entier écoutait ce morceau un peu plus souvent et un peu plus attentivement, je suis certain qu’on mettrait des fleurs dans les canons des fusils qu’on finirait par balancer dans une autre dimension.
  5. Il faut vraiment une 5e raison pour vous convaincre ? Franchement, écoutez-moi ça sans tarder et vous verrez que les quatre premières sont amplement suffisantes (#ditlemecquisèchesurlafindesontexteetquineveutpaslereconnaître).

Et en prime, la version originale, bien sympathique aussi 😉

Raf Against The Machine

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