La vie de bloggeur musical indépendant (#titrepompeux) demande de rudes efforts pour assister à de nombreux concerts… Ce soir, la team Five-Minutes a rendez-vous avec une soirée hybride mêlant l’électro de Léonie Pernet et la pop loufoque de Flavien Berger. Loin de moi la volonté de délaisser Léonie Pernet car j’ai bien l’intention de vous en parler ultérieurement mais aujourd’hui j’ai l’intention d’évoquer un titre qui, depuis quelques mois, me trotte dans la tête régulièrement quand je tombe dessus, Maddy la nuit de Flavien Berger.
Ce serait mentir que de vous laisser croire à ma grande connaissance de la carrière de Flavien Berger et je dois reconnaître qu’avant ce Contre-temps sorti fin 2018 je ne connaissais le garçon que de nom sans avoir laissé traîner un tympan du côté de Léviathan ou Contrebande 01. le disque de Noël tous deux sortis en 2015. Incontestablement ce Contre-temps aurait mérité une belle review ici mais je prends le pari avec vous que j’y reviendrai plus longuement suite au concert de ce soir… J’aurais pu choisir l’odyssée électronique 999999999 et ses 9 minutes addictives ou bien encore la suavité et la douceur de Brutalisme mais ce sont bien les rythmiques pop de Maddy la nuit qui me séduisent aujourd’hui en cet après-midi ensoleillé de vacances. Une voix à la diction dilettante à souhait qui m’évoque Etienne Daho, une ribambelle de sons sortis de boîtes à rythmes et un pouvoir mélodique incontestable font de ce titre une superbe mélopée intemporelle qui est illustré brillamment par un clip tout en bidouillages et poésie. Un clip à l’image de ce Contre-temps que je vous laisse découvrir quelque peu à contre-temps… (#chutepourriequonvoyaitvenir)
Sylphe