On ne présente plus la troupe de Billy Corgan qui s’est imposée comme un des groupes de rock majeurs des années 90. Pour moi, ils ont créé un des albums marquants de l’histoire du rock avec le sublime Mellon Collie and the Infinite Sadness en 1995 qui revient régulièrement sur ma platine. Le groupe a connu le quotidien des grands groupes de rock, drogue, départ de membres, split en 2000. Après un retour assez judicieux en 2007 avec l’album Zeitgeist (souvenirs d’une autre vie et d’un live particulièrement réussi à la Route du Rock…), The Smashing Pumpkins se reforme en 2018 dans sa version initiale, excepté la bassiste D’arcy Wretzsky, pour ce onzième opus, Shiny and oh so Bright, Vol.1/ LP: No Past. No Future. No Sun. (What the fuck ce titre!). 8 titres particulièrement aboutis où je me délecte de retrouver la voix nasillarde de Billy Corgan (qui au passage ressemble de plus en plus physiquement à Lord Varys) et toute l’énergie brute du groupe. Je vous ferai grâce de la nostalgie évidente qui m’anime à réécouter The Smashing Pumpkins…
J’ai choisi en particulier le morceau d’ouverture Knights of Malta avec sa douce mélodie qui tisse subtilement sa toile dans nos cerveaux. Quelques riffs de guitare bien sentis et la voix de Corgan, le tour est joué! Je rassure les fans de la première heure inquiets par ce morceau relativement calme, le reste de l’album (le titre Solara en tête) envoie du bois et mérite d’être écouté.
Allez j’ai craqué et la nostalgie a pris le dessus… Je vous laisse avec 1979 tiré de Mellon Collie and the Infinitive Sadness.
Sylphe